Céder rapidement by Carly Phillips

Céder rapidement by Carly Phillips

Auteur:Carly Phillips
La langue: fra
Format: epub
Tags: Amour, romantique, histoire d’amour, désir, roman d’amour, Amérique, États-Unis, New York, mariage, fin heureuse, passion, sexy, famille, coup de foudre, femme indépendante, homme riche, amour impossible
Éditeur: Karen Drogin, CP Publishing
Publié: 2024-01-15T00:00:00+00:00


Chapitre huit

Lucas se rendit seul à la salle de sport. Kade avait annulé leur séance de boxe hebdomadaire parce que Lexie ne se sentait pas bien, et Derek devait travailler plus tard avec l’un des programmeurs. Lucas avait décidé d’y aller malgré tout. Il trouverait quelqu’un d’autre pour s’entraîner avec lui, puis il rentrerait chez lui.

Quand il arriva, la plupart des gens étaient déjà en binôme. Lucas décida donc d’utiliser un sac à la place. Il enfila des gants et, au bout d’un quart d’heure, il transpirait déjà bien.

Pour la première fois depuis longtemps, il s’entraînait sans agressivité ni colère et cela lui faisait du bien de s’exercer juste pour le plaisir. Il s’arrêta pour reprendre son souffle quand un type qu’il n’avait jamais vu auparavant s’approcha de lui.

— Salut !

— Salut, répondit Lucas en arrachant un gant. Tu es nouveau ici ?

— Je suis à la recherche d’une salle.

L’homme était costaud, plus à cause de la nourriture que des muscles, et il n’avait pas l’air d’avoir souvent fréquenté les salles de sport dans sa vie.

— Tu veux que je tienne le sac ?

Il montra le plus grand avec lequel Lucas s’entraînait normalement quand Derek ou Kade étaient dans les parages.

Lucas haussa les épaules.

— Pourquoi pas ?

Il tendit la main et l’autre homme l’aida à enfiler le gant.

— Je m’appelle Lucas Monroe.

— Vinny Bernard. Enchanté.

Lucas commença à frapper comme à son habitude et Vinny se mit à bavarder.

— Tu viens souvent ici ?

Lucas eut un grognement. Il ne pouvait pas vraiment parler en cognant dans un sac lourd.

— Je suis nouveau dans le quartier. Est-ce qu’il y a de bons restaurants dans les environs ?

Lucas lui adressa un autre grognement, puis frappa le sac plus fort avant de faire une pause pour reprendre son souffle.

— Quelques-uns. Je te donnerai les adresses tout à l’heure.

— Dans cette salle, les équipements sont plutôt rudimentaires. Ça te plaît quand même ?

Lucas en eut assez.

— Je crois que je vais aller faire un tour sur le tapis de course.

Peut-être qu’il sèmerait son nouvel ami.

Mais Vinny le suivit et sauta sur le tapis d’à côté.

Lucas appuya sur les boutons et se mit à courir, concentré sur l’écran de télé accroché au mur devant lui. Il regardait défiler les chiffres de la clôture de la bourse.

— J’aime bien m’entraîner avec mon frère, mais il est trop occupé ces derniers temps. Tu as un frère ? demanda Vinny.

Lucas gémit.

— Je m’entraîne avec des potes.

Il n’allait pas donner plus de détails personnels à un étranger trop loquace.

Ignorant l’irritation de Lucas provoquée par son bavardage incessant et son indiscrétion, Vinny poursuivit :

— Mon frère est plus âgé. Il est vraiment pénible à certains égards. Il se prend pour le roi parce que c’est un gros bonnet de Wall Street. Mais c’est mon frère, tu sais ? Je ferais n’importe quoi pour lui.

Lucas regrettait déjà d’avoir engagé la conversation avec ce type. Il s’empara d’une serviette, arrêta le tapis de course et s’essuya le visage qui dégoulinait de sueur.

— Je dois rentrer chez moi, dit-il sans se préoccuper des civilités.



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